Boufekrane comme il l’était, est resté jusqu‘aux nos jours une ville paisible, actuellement il a sa Gendarmerie Royale et son Pacha, la preuve l’ors d’afflux de nos travailleurs en retour de l’étranger et d’origine axe El hajeb Errachidia Beni Mellal, ils trouvent à Boufekrane un lieu de repos pour rependre leur souffle. Ils prennent des repas riches en protides, surtout de la viande hachée du veau rôti, habituellement garnie des morceaux de tomates et d’ognon chauffés doucement sur le feu naturel du charbon, plus des verres de thé à la menthe ornés d’un anneau mousseux signe de réussite de sa préparation.
Toute cette ressource alimentaire est favorisée par une expansion aux cours de ces dernières années des cafés-restaurants, localisés dans un seul boulevard appelé vulgairement par certains habitants le boulevard de fumée, allusion à une fumée constamment dégagée des rôtis sur des braises, la nuit elle peint dans le ciel une plaque opaque.
Les plus fatigués de ces travailleurs quand leur retour coïncide avec l’été, ils cherchent une rue isolée et calme pour y passer la nuit couchés près de leur voiture, al aman, al aman rien ne peut les toucher.
A Boufekrane, le malfaiteur se connaît par les habitants au premier clin d’œil , et tout acte illégitime, apparaît comme une tache noire sur une blancheur immaculée.
Il est souhaitable que cette culture de bonne citoyenneté doit être maintenue et encouragée par l’autorité locale, nos élus, et par une nos enseignants au niveau du primaire et du collège.
Oui, peut être dans ce sens de repérer facilement le point noir, que l’initiateur du texte toxicomanie à Boufekrane Maroc, s’est inspiré de constater facilement quelques cas, au lieu de les délimiter et de mettre le doigt sur le mal, il a généralisé cette salissure à tout Boufkrane Maroc, sans se baser ni sur une étude statistique ni sur une enquête scientifique. Quel sophisme !
Certes, ces dernières années le nombre des cafés a augmenté, la majorité est localisée sur la route traversant la ville et reliant Meknès El Hajeb. Pour servir les clients ils recrutent des filles, la quasi-totalité de ces filles est digne, elles ont choisi ce travail par nécessité, leur salaire reste minime, certaines doivent encore payer chaque jour les moyens de transport pour retourner chez elles à Meknes ou à El Hajeb et revenir le lendemain.
Ces filles dans les grandes villes passent inaperçues, et leur travail y apparaît une tâche normale, par contre à Boufekrane ville à inspiration rurale, et pour quelques habitants c’est un phénomène étrange à leur ville. De plus la clientèle voit ces filles en travail sous quatre regards différents :




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