L’environnement

Quelques principaux problèmes de Boufekrane :

- L’environnement :

Que l’on veut ou non grâce sa situation géographique, à son microclimat, à son histoire, à l’explosion démographique Boufekrane est entrain de se grandir, il avance comme un éléphant rien ne peut l’arrêter ; c’est dans ce sens que Boufekrane doit adresser un SOS au Gouvernement de sa Majesté Mohamed VI que Dieu le glorifie, pour que son extension en qualité en quantité ne soit pas un déluge sur l’environnement, et par conséquent sur ses le haut atlas et la ville de Meknes tant qu’il constitue leur point d’union.

Certes les sages de la Commune urbaine de Boufekrane sont conscients du problème, mais l’envergure de ce problème dépasse leurs initiatives, d’ailleurs Sa Majesté Mohamad VI a toujours insisté d’éviter les solutions éphémères et les mesures fractionnelles et inefficaces.

Boufekrane c’est le symbole de l’eau et de la résistance, la résistance d’aujourd’hui c’est de défendre avec méthodologie tout ce qui veut détruire par l’environnement, soit par ignorance, soit pour des avantages à court terme, pour cela il est souhaitable de tenir compte des points suivants :

- Créer les espaces verts, en respectant au moins le pourcentage de ces surfaces selon des normes internationales par rapport au couvert en constructions.

- Eviter aux spéculateurs des lotissements de bénéficier sur la surface construite au détriment de la largeur des rues et des trottoirs et des espaces verts.

- Eviter de construire sur les anciens déversoirs asséchés des bassins versants, comme le cas du triangle limitrophe du lotissement Ayoub eavec celui d’Ait Bourazouine, dont la base vers la direction d’El hajeb et le sommet débouche sur la pharmacie Basmala. Dans les années pluvieuses la plupart des habitations de ce triangle pourrait être inondée, alors il ne serait pas le cas, si c’était un espace vert orné de plantations.

- Cesser de continuer l’extension des habitations vers l’Oued Boufekrane jusqu’aux ses rives, pour ne pas déformer le paysage naturel voisinant les berges. C’est le cas du souk hebdomadaire qui côtoie l’Oued, ce souk est prévu d’être transféré vers une autre zone, il est donc avantageux de céder sa place à un espace vert.

-La lutte contre la pollution de l’oued Boufekrane doit suivre une stratégie permanente et non conjoncturelle, surtout l’amont de l’Oued à partir d’Ain Maarouf Ain Boujaoui jusqu’à sa sortie de Boufekrane, il doit être constamment maintenu propre pour diminuer le degré de la pollution à l’aval.

Le problème d’eau potable : Actuellement sous le service de l’O.N.P existent deux châteaux de distribution d’eau potable, alimentés des forages à situés à l’est de la ville. Il est à remarquer que les paramètres organoleptiques de cette eau sont devenus très variables au cours de l’année, très différents et moins bons que l’eau de la RADEM de Meknes. C’est aussi le coût du litre payé par le consommateur est relativement élevé en comparaison à la RADEM. En plus dans de nombreux pays l’usage des châteaux d’eau est démodé par la non rentabilité, par l’esthétique et la difficulté de doser correctement les produits antiseptiques pour la potabilité.

Vu que cette eau est pompée dans une zone où l’agriculture intensive commence à prédominer avec un usage accentué des pesticides et des engrais, il est souhaitable que l’ONP de Boufekrane en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique de faire des analyses physico-chimiques, et parfois microbiologiques pour s’assurer qu’il n’y pas un excès des nitrates et des traces de pesticides.

De plus les services concernés doivent faire des contrôles inopinés d’eau à la sortie des châteaux, pour s’assurer qu’il n y pas un excès de dosage de l’antiseptique. Comme il est aussi bénéfique de voir dans le projet du développement durable entrepris par la Wilaya de Meknes, de substituer l’actuelle alimentation en eau potable par une nouvelle eau prospectée sur le plateau d’El hajeb, une fois emmagasinée dans des bassins, elle alimentera par gravité la ville de Boufekrane via une canalisation souterraine, sachant qu’il y a une importance dénivellation entre les deux sites.